Une femme a participé à un café-rencontre suite à une mort in utero
« Mon conjoint et moi-même avons perdu notre enfant entre le deuxième et troisième trimestre de grossesse suite à un retard de croissance in-utéro sévère. Nous avions fait des démarches personnelles avant de prendre contact avec l’association AGAPA comme de participer à des messes autour du deuil prénatal, n’étant pas religieux nous y avons trouver tout de même du réconfort.
Il nous a fallu attendre 6 mois avant d’être capable de rencontrer d’autre personnes ayant notre vécu, mais cela a permis d’avoir le recul nécessaire pour apporter aussi notre expérience, beaucoup des participants ont perdus leur enfant au cours des mois derniers et pour certains encore plus récemment. AGAPA nous a réunis le temps d’une soirée lors d’un café rencontre organisée dans une salle polyvalente.
L’association AGAPA nous avait été proposé par une psychologue d’hôpital.
Nous étions 7 parents et 2 accompagnatrices de séance. J’ai trouvé le dérouler plutôt fluide avec beaucoup de liberté d’expression. L’ensemble du groupe a été d’une bienveillance remarquable et d’un respect profond, qui a permis de se sentir à l’aise en peu de temps. Nous avons pu trouver dans chacun des participants un trait similaire à notre vécu.
Enfin, cela nous a apporter un soulagement de ne pas être les seuls dans cette épreuve.
Nous allons continuer de participer à des rencontres. Nous savons qu’il existe d’autres formes comme le groupe de parole ou un accompagnement individuel.
Nous étions pas très bien informé la première fois mais nous savons que le café rencontre n’a pas toujours les mêmes participants contrairement au groupe de parole qui fait des suivis avec les mêmes personnes. »