Témoignages

Lâcher la pression accumulée

Témoignage d’Agnès, qui a participé à l’évènement Une fleur Une vie.
« Un immense merci à tous ces bénévoles qui nous ont accueilli avec le sourire car c’est cela dont on a besoin pour se sentir compris. L’atelier massage des mains m’ a permis de lâcher la pression accumulée au moment de déposer ma rose et de voir le prénom de mon enfant parmi tant d’autres.
C’est la première fois que je participe à cet évènement et je suis contente d’avoir eu le courage d’y venir, c’est si facile de renoncer quand on redoute d’affronter la réalité. Cela m’a apaisé et je remercie Agapa de m’avoir si bien accompagnée en 2018, 39 ans après la perte de mon fils. J’ai mis du temps à trouver une écoute comme j’en avais besoin.
Je ne peux qu’encourager tous les parents à parler, à laisser s’exprimer leur chagrin. Parler de l’enfant disparu c’est ce que je n’ai pas été autorisé à faire. Surtout ne laissez pas les autres vous dicter ce qui est bien ou pas. Écoutez votre cœur. Il sait. »

Prendre confiance en mes forces

Je remercie grandement l’association Agapa pour le soutien qu’elle a su m’apporter. Je me suis vraiment sentie entendue, soutenue et accompagnée avec bienveillance. J’ai particulièrement apprécié la flexibilité du parcours, permettant de s’adapter à ma personnalité mais aussi mon état émotionnel du moment. Un immense merci à mon accompagnante, qui a su m’écouter sans jugement, mais aussi me faire prendre confiance de mes forces pour surmonter cette épreuve.

Merci d’avoir été là pour moi

Alors que je m’apprêtais à donner naissance à mon petit garçon sous quelques jours, la vie en a décidé autrement.
Cauchemar, incompréhension, impression de vivre dans un monde parallèle, larmes, tels ont été les premiers vécus.
La violence est telle, tout comme la thématique plutôt taboue, qu’il m’a semblé indispensable de me faire accompagner par des personnes spécialistes du sujet, pour me relever.
J’ai trouvé dans Agapa un espace d’écoute et de bienveillance. Le parcours permet de se découvrir, de détecter nos ressources qui vont nous aider à traverser ce deuil. J’ai beaucoup appris sur moi, mais surtout, à l’issue du parcours, j’ai retrouvé l’envie, ou plutôt un élan de vie, avec des projections dans le futur.
Il n’existe pas de mot à la hauteur de la reconnaissance que j’ai envers Agapa et mon accompagnante, alors je dirais simplement « merci d’avoir été là pour moi »

J’ai pu me relever de ce deuil si douloureux

Après la perte de mon bébé à 20 sa, d’une MFIU, j’ai bénéficié de l’accompagnement individuel d’Agapa.

L’accompagnante a été formidable. Nous nous sommes rencontrées une quinzaine de fois, en suivant le cheminement proposé par Agapa. En faisant cet accompagnement, j’ai bénéficié d’un soutien sans faille, d’une écoute de qualité et de beaucoup de bienveillance.

Je n’aurais pas osé en parler encore et encore à mon entourage, exprimer ma peine si profonde, surtout au bout de quelques semaines où chacun repart vite à sa vie normale. A ce moment là, il ne reste que nous, avec notre peine. Heureusement qu’Agapa était la.

J’ai pu poursuivre mon deuil, cette rencontre hebdomadaire était un moment dédié à mon petit bébé parti trop tôt, où je pouvais m’exprimer sans retenue face à une personne extrêmement compréhensive. Elle m’a menée dans une exploration de moi même et de ma perte, sur de multiples plans. Je crois que c’est en grande partie grâce à cet accompagnement que j’ai pu me relever de ce deuil si douloureux.

Mettre des mots sur ce que je ressentais

Mon conjoint et moi avons perdu notre enfant à l’âge de 2 semaines en février 2018.

L’association Agapa nous a été recommandée par la maternité et nous les avons contactés quelques semaines après la perte de notre fils.

Agapa a été tout de suite très réactif, à l’écoute et nous a proposé plusieurs solutions pour nous accompagner. Nous avons suivi l’accompagnement individuel (chacun de notre côté avec des accompagnantes différentes) et avons intégré un groupe de paroles très rapidement. Il s’agit de démarches différentes mais très complémentaires : nous avons beaucoup apprécié le fait de pouvoir parler librement sans tabou, d’être écoutés/compris sans jugement et en toute bienveillance.

Lors du parcours individuel, l’accompagnante a été très compréhensive, bienveillante, et flexible avec moi (alternance de séances avec des pistes de réflexion et séances pendant lesquelles j’avais besoin de parler beaucoup) : elle m’a aidé à mettre des mots sur les émotions que je ressentais mais que je ne comprenais pas (colère, culpabilité, etc). La fréquence élevée des rencontres hebdomadaires a été essentielle pour moi lors de cette période car j’étais totalement désarmée. J’ai été soutenue dans tous les projets personnels dans lesquels je me suis lancée pour honorer la mémoire de mon fils, et j’ai appris à « mieux vivre » avec cette terrible douleur.

Je me sens « apaisée », comprise et soulagée d’avoir rencontré des personnes ayant vécu des drames similaires au mien. Ensemble, nous nous sommes soutenus. Je me suis lancée dans un nouveau combat : parler de mon fils, lever le tabou autour du deuil périnatal, « éduquer » notre entourage… Nous devons apprendre à vivre avec, mais je suis convaincue que cela sera plus facile en « rompant » le silence. Merci à Agapa pour toutes ses actions en ce sens… Je tenais à remercier Agapa et mon accompagnante pour toute l’aide qui nous a été apportée. Je me suis sentie « portée » et « soutenue » chaque semaine et j’en suis extrêmement reconnaissante…

Je me rends compte à quel point cette aide a été précieuse. Je recommanderai l’association si je rencontre des personnes en ayant besoin.

 

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
Pour contacter l’association, vous pouvez laisser un message ici ou au 01 40 45 06 36

Ce que vous faites est précieux

Je suis tombée enceinte à 31 ans malgré mon stérilet au cuivre, au cours une relation d’un an, instable qui était entrain de se terminer.

Mon partenaire a instantanément souhaité que ma grossesse soit stoppée, et m’a expliqué, à défaut, qu’il choisirait de ne pas reconnaître notre enfant.

De mon côté j’ai pris le temps de me retrouver pour sentir en moi si je souhaitais poursuivre l’arrivée de cet enfant, malgré que cela se fasse dans un contexte de famille monoparentale. Pour plusieurs raisons, j’ai choisi d’avorter. Ce fut le choix, le plus dur à prendre dans ma vie. Et bien qu’il était réfléchi et dénué de culpabilité ou regrets, il s’agit d’un choix, et d’un évènement de vie avec lequel j’apprends à vivre. Il m’a fallu du temps pour accepter cela, qu’il s’agissait d’une blessure qui ne s’estomperait pas comme par magie en un claquement de doigts. Je voulais me relever, vite, et poursuivre ma vie avec force.

Un an après mon avortement, j’ai décidé de continuer de prendre soin de cette blessure, et j’ai trouvé l’association AGAPA. J’ai participé à un café-rencontre, où entendre des témoignages d’autres vécus, différents mais qui pourtant viennent toucher des questionnements, émotions similaires, m’a fait beaucoup de bien et m’a aidé à cheminer. J’ai ensuite demandé à bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Cela m’a à la fois bousculé (de me confronter à des réflexions, au fait de nommer, de mettre en mots mes ressentis, parfois non encore identifiés). Et cela m’a également extrêmement soutenu.

Dans mon cas, je pense qu’il était bon d’avoir un temps de pose entre l’avortement, et le démarrage de l’accompagnement. Mon accompagnante a fait preuve d’une écoute, d’une patience, d’une douceur, d’une ouverture sans faille. Tout en veillant à ne pas projeter ses vérités sur moi, ou ses croyances. Sa posture juste et soutenante a été un réel repère pour moi qui explorait progressivement les recoins de mon vécu et de mon expérience. Grâce à cela, j’ai pu davantage libérer ma parole, et gagner en apaisement.

Pour moi je pense, que cela sera le chemin d’une vie, mais je me sens plus outillée, plus sereine, à composer et créer avec ce vécu en moi. Je me sens également davantage en lien grâce à AGAPA avec toutes ces femmes, et hommes, qui avancent avec cette blessure. Je suis profondément touchée et heureuse d’avoir pu bénéficier de tout ce soin qui émane d’AGAPA, ce que vous faites est précieux, Merci.

 

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Oser parler, partager, puis supporter l’inacceptable

« Je viens de terminer un parcours après avoir vécu une IVG pendant ma jeunesse, puis quelques années après une IMG, avant la naissance de mes 2 enfants. J’ai reçu une aide immense pour un deuil enfoui depuis plus de 40 ans. Oser parler, partager, puis supporter l’inacceptable. Revenir sur toutes les épreuves de ma vie, les humaniser puis construire l’avenir. Mon cheminement a été accompagné de façon douce, profonde, bienveillante…inespérée. Merci ».

B a suivi un parcours individuel après une IVG

 

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Un immense merci à Agapa d’exister

S. a vécu une IMG

« Un immense merci à Agapa d’exister et d’avaliser ces drames vécus dans notre chair et encore peu reconnus par la société. Je m’approche de l’accueil d’un nouvel enfant avec plus de sérénité ».

Instaurer une atmosphère bienveillante

A. a vécu un deuil autour de la naissance

« Le parcours individuel proposé par Agapa est très structuré avec des thématiques claires, qui invitent à la réflexion.
Ce qui m’a particulièrement aidée c’est l’atmosphère bienveillante instaurée par mon accompagnatrice, son approche, sa manière de guider ma réflexion dans un cadre bienveillant et respectueux avec une réelle envie de m’aider. Merci infiniment de m’avoir soutenue pendant cette année ».

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Le fait de pouvoir me livrer sans prendre de pincettes

M. a vécu plusieurs fausses couches consécutives

« Le fait de pouvoir me livrer sans prendre de pincettes, sans jugement, c’est le seul endroit où je me suis permise de le faire. J’ai pu élargir la conversation au delà du deuil périnatal ce qui m’a permis de relativiser certains aspects de ma vie, notamment ma relation avec ma mère.
Le timing, un hasard, car j’ai demarré une nouvelle grossesse pendant l’accompagnement, m’a aidé à traverser le 1er trimestre de celle-ci beaucoup plus sereinement après 4 fausses couches consécutives ».

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Partager librement mes émotions

B. a vécu une interuption volontaire de grossesse (IVG)

« J’ai pu rencontrer des femmes qui ont le même vécu que moi et partager avec elles très librement mes émotions (…) Ce qui m’a également réconfortée, c’est l’entraide avec les autres femmes de mon groupe qui s’est poursuivie au delà des portes d’Agapa ».

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Un soutien fondamental pour notre famille

F a vécu un deuil autour de la naissance

« Notre petit garçon, Victor, est décédé à la naissance après une grossesse de neuf mois sans complication.
S’il est toujours difficile aujourd’hui d’intégrer l’absence de notre enfant dans notre vie quotidienne, le parcours individuel d’Agapa a constitué un soutien fondamental pour notre famille.
Merci ainsi à tous les bénévoles d’Agapa, merci de votre bienveillance et de vos efforts pour rendre visible le deuil autour de la naissance au sein de notre société ».

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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J’avais juste besoin de faire le deuil de cette épreuve

Emilie a suivi un parcours individuel après une IVG

« Je suis tombée enceinte et j’ai décidé de faire une IVG sans aucune hésitation, mon compagnon et moi n’étions pas prêts à avoir un enfant.

Une fois L’IVG faite, je sentais au plus profond de moi que quelque chose n’allait pas, mais impossible de mettre des mots sur mes ressentis. Impossible de l’expliquer à mon compagnon, je me sentais extrêmement seule alors qu’il faisait tout pour que j’aille mieux.

Et puis le jour de mes 30 ans, j’apprends que ma meilleure amie est enceinte, et là je comprends que je suis triste de ne plus avoir cet enfant que je ne désirais pas. Tout à fait paradoxal. J’avais juste besoin de faire le deuil de cette épreuve. Je ressentais une tristesse immense.
Suite à un rendez-vous chez ma sage femme, elle me parle de l’association Agapa et je ne la remercierai jamais assez pour cela, j’ai contacté l’association immédiatement !

On m’a tout de suite parlé du parcours de plusieurs mois avec une personne dédiée. J’ai décidé de me lancer dans le parcours. Je n’avais jamais rencontré une personne telle que mon accompagnante. Elle est d’une incroyable douceur, d’un calme reposant et apaisant, d’une écoute active incroyable, toutes ses remarques sont intelligentes et pertinentes. Elle a été d’une grande souplesse et disponibilité au cours de nos séances réalisées dans la grande majorité en visio.
A la fin de chaque séance j’étais à chaque fois bluffée du résultat et du mieux que je ressentais en moi. Elle m’a aidé à me relever de cette épreuve douloureuse. Je ne trouverai jamais les mots exacts pour lui exprimer ma gratitude, merci à elle, elle m’a aidé à me remettre de cette épreuve et à effacer ma tristesse. »

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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C’est là qu’arrive le soutien tant espéré

Témoignage de Maud, qui a participé à un café-rencontre après une grossesse extra-utérine.

« J’appréhendais énormément de devoir reparler de mon histoire, de m’effondrer devant du monde et craignais de ne pas me sentir légitime face à des parents ayant été plus loin dans leur grossesse. Ce fût totalement le contraire.
D’une part parce qu’on comprend tous que notre vie a basculé ce jour « J », peu importe où en était le stade de notre grossesse ; et d’autre part parce que nous sommes seuls à nous comprendre les uns les autres dans cette épreuve et c’est là qu’arrive le soutien tant espéré.

J’ai trouvé ce lieu de d’écoute et de compréhension tout à fait professionnel et en suis même repartie un peu plus légère ce jour-là.

Merci pour ce que vous faites, merci pour votre humanité et votre bienveillance »

 

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Les ressentis sont partagés sans devoir les expliquer

Cafés-rencontres : différents témoignages de participants

« Les accompagnantes étaient très à l’écoute et guidaient très bien les discussions. Parler avec d’autres femmes dans cette situation ma beaucoup aidé »

 

« Parler à des femmes qui ont le même vécu. Malgré des expériences différentes, les ressentis sont partagés sans devoir les expliquer. Toutes les comprennent à demi-mots »

 

« Cela fait du bien de discuter avec des femmes qui traversent ou ont traversées un deuil similaire au notre. Les accompagnantes ont été vraiment bienveillantes et très respectueuses, très calmes et douces. »

 

« Cela m’a particulièrement aidée en plusieurs points, pour résumer :
– cela m’a permis d’échanger avec des personnes qui ont vécu le même drame, et qui souffrent comme moi. Je me suis sentie écoutée, sans jugements ou conseils bidons, juste écoutée et ça ça fait un bien fou. Je me suis sentie moins seule et moins « cas soc’ » ou « dépressive » comme certains de mon entourage me voient, juste en deuil.
– cela m’a aussi permis de voir que des parents qui avaient déjà des enfants en vie et en pleine santé, souffrent tout autant que moi qui n’en ai pas et qui suis en plus dans un parcours PMA. Ils aiment leur bébé tout autant que leurs enfants en vie. Cela m’a redonné une légitimité à ma tristesse et ma colère que mon entourage ne considère pas, j’ai bien perdu un enfant, un vrai.
– cela m’a permis de me relever littéralement, au sens premier du terme, oui je me suis relevée le matin après ce café rencontre, et petit à petit je me suis même relevée avec l’envie de faire quelque chose. »

 

 

Être accompagnée et rassurée dans ma nouvelle grossesse

Différents témoignages des apports d’un parcours individuel.

« L’accompagnement m’a permis de cheminer dans mon deuil, de répondre à certaines interrogations, d’analyser des situations personnelles en lien avec la perte de mon bébé. Être accompagnée et rassurée dans ma nouvelle grossesse. »

« Une main tendue que j ai saisi pour mieux me connaître et avancer et que toute ma souffrance se transforme en force de vie pour continuer le chemin qui me reste à parcourir.  Merci Agapa »

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Comme un cadeau à se faire…

Agathe a suivi un parcours individuel à la suite d’arrêts naturels de grossesses à répétition.

Merci à AGAPA !

J’y ai trouvé des personnes merveilleuses pour m’écouter et m’accompagner dans mon chemin difficile de grossesses arrêtées à répétition.

Grâce aux cafés-rencontres et au parcours individuel, je me suis sentie moins seule.
De partager ma douleur avec d’autres femmes traversant la même chose m’a beaucoup aidée. De très beaux moments, émouvants.

Quant au parcours individuel, je le recommande vivement, comme un cadeau à se faire.
Je suis arrivée remplie d’une colère infinie et d’un fort sentiment de culpabilité lié aux émotions intenses que je traversais (jalousie, colère, haine, amertume, sentiment d’injustice, de trahison …).

J’ai appris à leur faire une place, en les acceptant, et elles m’ont ensuite moins envahie.
J’ai grandi, j’ai mûri aussi, et j’apprends encore à vivre davantage au présent. J’ai été chamboulée et touchée par les propositions concrètes pour avancer sur le chemin du deuil, car cela en est un.

Plutôt que de minimiser ma peine (ce que les autres veulent parfois nous faire faire), j’ai pris la mesure de ce que ces échecs signifiaient pour moi. Je m’en sens plus forte, plus vraie.

Depuis la fin de l’accompagnement j’ai eu une grossesse extra-utérine, et j’ai vu que le parcours individuel m’avait donné des forces pour vivre ces nouveaux moments de souffrance. Je m’écoute plus, je sais mieux ce qui me fait du bien. En bref : n’hésitez pas !

Merci infiniment aux écoutantes et à mon accompagnatrice !

 

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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J’ai intégré ces épreuves dans mon histoire personnelle

Arrêts naturels de grossesse : Léa témoigne du parcours individuel qu’elle a choisi d’engager avec Agapa.

Après plusieurs fausse couches consécutives, j’ai pris contact avec Agapa pour suivre un accompagnement individuel et arriver à surmonter ces épreuves qui me faisaient beaucoup appréhender une grossesse suivante.

Mon accompagnante a été très à l’écoute de mon parcours, sans jugement, tout en m’aidant à mieux comprendre qui j’étais et comment je réagissais face aux épreuves de la vie. Les 6 mois ont véritablement transformé ma vision de ces épreuves, non pas en les oubliant à tout prix mais en m’aidant à vivre avec et à les intégrer à mon histoire personnelle, tout en envisageant la suite plus sereinement.

Hasard du calendrier (ou pas!) je suis retombée enceinte pendant l’accompagnement, et celui ci m’a permis de traverser le premier trimestre avec beaucoup plus de sérénité, avec une grossesse qui semble cette fois tenir… l’histoire le dira.

En attendant je suis infiniment reconnaissante à Agapa et à mon accompagnante pour leur support dans ces épreuves, j’en sors plus sereine et véritablement transformée.

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Il était important pour moi de dire tous les silences

Nastassia a suivi un parcours individuel après une IMG et deux arrêts naturels de grossesse.

« Je suis de celles et ceux dont le parcours de parentalité est cabossé.

Après deux arrêts naturels de grossesse au premier trimestre, mon conjoint et moi avons perdu notre premier garçon à 7 mois de grossesse dans le cadre d’une IMG. Après deux mois d’examens en tous genres et cette terrible décision de laisser partir notre garçon, nous avons ressenti le besoin de nous faire accompagnés par Agapa.

Nous avons commencé avec mon conjoint par quelques séances pour raconter notre histoire et celle de notre petit Elio.
Si ces premiers échanges ont suffi à mon compagnon, j’ai personnellement ressenti le besoin de poursuivre l’accompagnement proposé dans sa globalité, soucieuse de tenter de faire la paix avec ma très grande culpabilité et d’apprivoiser la tristesse qui me ravageait (et qui me cueille encore parfois aujourd’hui, mais différemment).

Il était très important pour moi de balayer toutes mes émotions, de dire tous les silences et de nous raconter encore et encore pour faire exister mon enfant malgré son absence.

Mon accompagnante m’a permis d’avancer pas à pas sur ce chemin sinueux qu’est le deuil périnatal, avec patience, écoute et bienveillance. Le fait de pouvoir parler de mon fils décédé sans crainte d’une réaction inappropriée ou d’évoquer ma grossesse d’après avec toute la pudeur et la réserve qui caractérisent les parents endeuillés sans recevoir d’injonction quant à la « bonne manière » de vivre les choses a été si bénéfique. »

Cette année d’accompagnement a été un réel pilier, un roc, un soutien que je ne trouvais que trop peu au sein de mon entourage, malgré sa présence au quotidien.

Alors, du fond du cœur, merci à mon accompagnante pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Pour nous. Pour nos fils.

 

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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Formation au deuil périnatal : témoignage de Laure Simon, sage-femme

Témoignage de Laure Simon, sage-femme à l’hôpital

En mars 2023, Laure Simon, sage-femme dans le Morbihan, a suivi la formation Agapa intitulée « Accueillir et écouter les personnes confrontées à un deuil périnatal ou une grossesse interrompue « . Elle a accepté de répondre à nos questions quelques semaines après sa participation. Nous la remercions beaucoup pour son témoignage.

Votre histoire

Je suis sage-femme depuis 17 ans. J’ai choisi de faire une formation sur le deuil périnatal pour 2 raisons : tout d’abord de par mon métier, je suis régulièrement confrontée à cette situation, deuxièmement je me suis investie dans une association locale sur ce sujet et je voulais avoir plus de connaissances afin d’accompagner les couples dans cette épreuve. J’ai suivi cette formation sur Paris avec plusieurs collègues afin d’avoir un socle commun de connaissances.

A propos de la formation

J’ai beaucoup apprécié l’attitude des formateurs afin de favoriser les échanges et expérimenter l’écoute active et/ou silencieuse. Les échanges avec les autres apprenants sont riches.
Le format sur 2 jours est adapté et suffisant car très prenant émotionnellement.

Et maintenant ?

Je me sens plus à l’aise avec les couples dans mon discours mais surtout dans mon positionnement et mon écoute.
Je recommande cette formation à tous mes collègues car c’est intéressant de s’interroger sur son rapport à la mort, au deuil afin de mieux accompagner les patients.
Découvrez les témoignages d’Elsa Uzan, doula et de Constance Latourrette, psychopraticienne.
Pour en savoir plus sur les formations proposées par Agapa, contactez nos coordinatrices au 01 40 45 06 36 ou par mail contact@agapa.fr

J’ai appris à accueillir ma tristesse

M. a suivi un parcours individuel suite à un arrêt naturel de grossesse

« Agapa m’a aidé dans un cheminement sur les questions du deuil et de la mort, je ressors grandie de cette expérience et de l’accompagnement prodigué.
Je suis heureuse de ne pas être restée seule avec ma souffrance, ma colère et d’avoir appris à accueillir ma tristesse pour avancer vers des jours ensoleillés et joyeux. Ceci grâce à mon accompagnatrice Agapa.
Merci. »

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Je suis plus apaisée et en phase avec moi même

L. a suivi un parcours individuel après un arrêt naturel de grossesse

« Je tiens à remercier mes accompagnantes de l’association Agapa qui m’ont aidé à tourner la page de ma fausse couche.
Au début, j’ai eu l’impression de gérer cette interruption de grossesse mais petit à petit cela a ouvert des failles que je n’arrivais plus à gérer toute seule.
D’avoir suivi le parcours individuel m’a grandement aidé sur ce sujet mais aussi à comprendre comment je fonctionne au quotidien.
Je suis aujourd’hui plus apaisée et en phase avec moi même.
Merci. »

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Accepter le deuil de cet enfant

Quitterie témoigne du parcours individuel qu’elle a suivi après son IMG.

« Le parcours individuel fut l’occasion de me poser sur mon parcours de vie.
Cela m’a permis de l’accepter et de m’accepter comme je suis avec mes échecs et mes petites victoires.
Puis, cela fut l’occasion de me mettre en condition pour accepter le deuil de cet enfant, sa mort. Mais ne pas l’oublier pour autant, Gabriel fait partie de notre famille.

Notre famille accueillera bientôt un nouvel enfant, merci la vie.
Aujourd’hui, je suis une maman à cheval entre ciel et terre « .

 

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Une écoute sans égale durant mon parcours

Soraya a suivi un parcours individuel après plusieurs arrêts naturels de grossesse

« Après avoir vécu plusieurs arrêts de grossesses naturels, j’ai resenti le besoin d’etre écoutée, reconnue dans ma douleur et accompagnée pour refaire surface.
Mon accompagnante Agapa (visio car personne dans ma région) a été d’un grand soutien, d’une grande disponibilité et d’une écoute sans égale durant les 9 mois de mon parcours.

Merci à elle et à Agapa pour votre présence ! »

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Avancer plus sereinement après deux fausses couches

Flora a suivi un parcours individuel après deux arrêts naturels de grossesse.

 » Une aide précieuse : après 2 fausses couches survenues coup sur coup, j’ai eu la chance de rentrer en contact avec Agapa.
Cela a été rapide, clair et tellement soutenant. J’ai eu un accompagnement individuel très enrichissant et surtout très global me permettant d’avancer après ces 2 fausses couches plus sereinement.
Cela m’a sans doute aidé à mener à bien une nouvelle grossesse qui arrive à terme d’ici quelques semaines en étant soutenue.

Merci Agapa « .

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Je me suis sentie écoutée et comprise

Café-rencontre : témoignage d’une femme qui a vécu un arrêt naturel de grossesse

« Agapa m’a permis de mettre des mots sur ce que j’ai vécu et de partager mon épreuve avec des personnes dans la même situation, je me suis sentie écoutée et comprise.
C’est important pour moi de verbaliser ce que j’ai vécu, ne pas le taire ou le cacher pour donner à cet événement une existence. »

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
Pour contacter l’association, vous pouvez laisser un message ici ou au 01 40 45 06 36

J’ai eu besoin de soutien, d’écoute, sans jugement

Témoignage d’une femme ayant suivi un parcours individuel après une IVG :

« Après une IVG compliquée physiquement mais surtout moralement, j’ai traversé une période remplie de culpabilité et de regrets.
J’ai eu besoin de soutien, d’écoute, de compréhension, tout cela sans jugement.
J’ai trouvé cette aide avec Agapa en faisant les entretiens individuels.
Agapa m’a aidé dans ce cheminement d’acceptation et de pardon qui est en accord en progression.

Merci pour tout. »

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
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J’arrive à donner du sens à ce moment

Irène nous livre son témoignage sur l’accompagnement individuel qu’elle a choisi de suivre après un arrêt naturel de grossesse

« Je souhaite tout d’abord remercier la vie, car même si une fausse couche est un moment extrêmement difficile, cela m’a permis de grandir et de vivre mon présent pleinement grâce à la rencontre avec AGAPA.

À l’époque, il y a 4 ans, le seul fait de savoir qu’il existait une ressource pour apaiser ce moment difficile m’avait réconforté.

Je me disais… »je vais y arriver ! Mais c’est bien que cela existe pour celles qui en ont besoin ». Puis, le temps a passé, la peine a fait place à la colère, à la culpabilité… Grâce au parcours d’AGAPA et à mon accompagnante, j’arrive à présent à donner du sens à ce moment et le regarder avec amour.

Merci »

Vous trouverez ici d’autres témoignages sur ce qui se vit chez Agapa.
Pour soutenir les missions d’accompagnement de l’association, vous pouvez faire un don sécurisé.

Solenne a couru un marathon pour Agapa

Agapa tient à remercier très sincèrement celles et ceux qui ont à cœur de soutenir les missions de l’association par des initiatives destinées à récolter des dons.

Nous pensons notamment à cette personne que l’association a accompagnée, et qui a donné le nom d’Agapa lorsque sa responsable a demandé à quelle association pourrait revenir les fonds récoltés lors d’un vide-atelier.
Nous pensons aussi à cette autre, dont l’entreprise va faire un don à l’occasion des fêtes de fin d’année, en remplacement des traditionnels cadeaux destinés à ses clients.

Nous pensons enfin à Solenne, qui s’élancera dimanche 27 novembre 2022, pour 42 kms, lors du marathon de Florence. Elle a accepté de raconter son histoire, que nous avons le plaisir de vous partager.

Des performances sportives

Solenne a perdu sa petite Olivia, à 7 mois de grossesse en juin dernier. Evidemment très ébranlée par ce drame, elle a éprouvé le besoin de se lancer un défi sportif, un challenge à relever : courir 42 kms seulement 5 mois après avoir accouché.
« C’est mon chemin de reconstruction dans mon post-partum sans bébé » nous dit-elle. « J’ai eu besoin de retrouver mon corps, d’être fière de ce qu’il peut faire ». « C’est une manière de me réconcilier avec ce corps qui aujourd’hui fait quelque chose d’incroyable ».
Quand on lui pose la question de savoir d’où lui vient toute cette énergie, elle nous confie qu’elle vient d’Olivia d’abord ! Elle nous confie aussi avoir eu la chance de discuter avec un ami qui a vécu le même drame, la veille de son accouchement. « Il nous a sauvé la vie. Il a pris le temps de nous donner des recommandations, de revenir sur ce qui l’avait aidé sur le moment. Cela nous a permis de nous préparer psychologiquement. C’est lui qui nous a parlé d’Agapa. J’ai entamé un parcours individuel et nous allons bientôt commencer un groupe de parole en couple ».

Parmi les précieux conseils de cet ami, Solenne ajoute « Il nous a conseillé de faire une liste de tout ce qu’Olivia nous a apporté. » Et ce marathon, que Solenne va courir avec sa sœur, lui a déjà apporté beaucoup. « Je reçois énormément de soutien. Ma sœur me rejoint dans l’aventure, nous allons courir ensemble »
Elle choisit, en plus, de donner une dimension caritative à son challenge en ouvrant une cagnotte pour Agapa. Elle partage son initiative sur Instagram et récolte en quelques jours plus de 1600 euros. Des dons qui l’encouragent, qui la touchent. « Nous sommes hyper entourés, avec des amis incroyables ! »
Courir pour Agapa lui a permis de faire connaître l’association autour d’elle, de libérer la parole de certains proches qui lui ont confié avoir vécu eux-mêmes un deuil périnatal, d’ouvrir des discussions avec plusieurs personnes accompagnées…

Un très très grand merci Solenne de votre témoignage ! Nous sommes très touchés par votre initiative.
Lire l’article initial, dans la rubrique Actualités d’Agapa.

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Une vraie bouée de sauvetage

Témoignage de Séverine, qui a participé à un café-rencontre et à un accompagnement individuel après une IVG.

« L’accompagnement AGAPA a été une vraie « bouée de sauvetage » quand j’ai senti que je me noyais après mon avortement.
Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait et j’ai eu une chance incroyable de trouver AGAPA et mon accompagnante sur ce chemin si douloureux. Je me suis sentie comprise et j’ai pu exprimer toutes les émotions et sentiments qui me traversaient sans aucun jugement.

Des mois après, je pense vraiment que c’est grâce à mon accompagnement que je me sens plus apaisée. »

 

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J’avais besoin d’aide pour me retrouver

Témoignage de Claire, après plusieurs arrêts naturels de grossesse

« Après 3 fausses couches, j’avais touché le fond et je ne me reconnaissais plus. Je savais que j’avais besoin d’aide pour me retrouver. C’est en cherchant sur internet que j’ai trouvé AGAPA. La personne que j’ai eue au téléphone m’a immédiatement mise à l’aise et nous avons commencé un parcours individuel en septembre 2022.

F. m’a accompagnée pendant 9 mois et ça a été une très belle rencontre. Je salue sa bienveillance, sa gentillesse et sa grande capacité d’écoute qui lui permettait de faire des liens entre mes réponses lors des différentes séances. J’ai beaucoup apprécié que le parcours individuel soit balisé : il y a des grands thèmes, des sous thèmes, des exercices/questions entre les séances qui permettent de tirer partie de chaque rencontre – même si chaque rencontre reste souple pour mieux s’adapter à chaque situation personnelle (et du moment !).
On sent qu’on avance, et on sait qu’il y a une fin pas trop lointaine en perspective.

J’ai été étonnée de voir que le parcours ne portait pas seulement sur le deuil périnatal et incluait une approche beaucoup plus globale pour mieux évaluer l’histoire de chacun depuis son enfance et identifier ses forces, faiblesses et ressources. L’accompagnement a donc été beaucoup plus complet que ce à quoi je m’attendais et m’a permis une vraie reconstruction en profondeur et de reprendre confiance en moi assez rapidement. Ça m’a même donné la force d’entamer un parcours PMA, de gérer un premier échec, puis d’affronter les angoisses d’une nouvelle grossesse.

Je suis infiniment reconnaissante à F. et AGAPA pour cet accompagnement, de m’avoir permis de redevenir moi même et de m’avoir donné des outils pour mieux tirer parti de mes ressources et éviter les écueils. Mon seul regret est de ne pas avoir connu AGAPA plus tôt ! »

 

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Mettre des mots sur des maux

Témoignage de Virginie, qui a suivi un accompagnement individuel

« Grâce à mon accompagnante, j’ai pu trouver une oreille attentive, une personne bienveillante, une écoute sans jugement et j’en passe …

Au début, je ne voulais pas faire le parcours car je pensais que j’allais pouvoir me relever seule comme j’ai toujours fait dans ma vie mais cette fois ci, c’était différent, une partie de moi s’en est allé à jamais et c’est lorsque j’ai pris conscience que j’étais en train de sombrer que j’ai pris mon courage à 2 mains et je suis tellement heureuse d’avoir pu franchir ce cap qui était si difficile.

Je trouve le parcours vital et tellement enrichissant. Il est très bien fait et chaque étape a du sens et aide vers le chemin d’une reconstruction. Aujourd’hui, je ne suis plus la même personne et je ressors grandie.

Encore un grand merci à mon accompagnante et à l’association.
Aujourd’hui, je vois la vie différemment et je sais que j’ai mon petit ange qui veille sur moi et ma famille. »

 

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Savoir que je ne suis pas seul.

Témoignage de Marc-Antoine, qui a participé à un café-rencontre spécialement réservé aux hommes.

Savoir que je ne suis pas seul.

Lorsque nous avons appris que le cœur de notre petite Charlie avait cessé de battre, cela nous a fait l’effet d’un cataclysme. Tout d’un coup, on bascule dans un monde inconnu ou l’on doit affronter les pires situations et prendre des décisions qu’on ne pensait jamais devoir prendre.
Avant de partir de l’hôpital, une psychologue est venue nous voir et nous avons très vite compris que cela n’était pas fait pour nous tant sur le fond que sur la forme. Nous ne donnions aucune légitimité à cette personne. Rapidement, nous avons cherché par nos propres moyens des solutions alternatives pour « aller mieux », en tout cas pour nous aider à avancer.

Pour ma part, j’ai choisi d’assister à un café rencontre avec des papas seulement. J’avais besoin de me sentir dans un espace où je serai compris. Nous avons vécu le même drame. Tous, nous avons raconté notre histoire.
Pour certains, le drame venait de se produire, pour d’autres c’était déjà plus ancien mais tout s’est fait dans une bienveillance et une simplicité qui était extrêmement libératrice. Ce n’est pourtant pas facile de confier ses émotions à des illustres inconnus mais là, on avait quelque chose de plus fort qui nous permettait de le faire.
Cela m’a permis de comprendre que ce que j’ai pu ressentir, ce que je ressens, est normal et légitime. J’ai compris qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réaction face au deuil et que tous, à notre manière, nous avons essayé de trouver des façon pour honorer notre bébé.

L’expérience a été si bonne que nous avons même décidé de poursuivre entre nous, les papas, ces échanges. Nous nous sommes reparlés et avons déjà prévu la prochaine date et cela me réjouit et je suis certain que ce sera, à chaque fois, un moment où chacun pourra s’exprimer librement et se sentir soutenu. Encore merci à AGAPA de nous permettre de parler et de faire le lien entre nous tous.

 

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Je suis partagée entre la tristesse, la colère et la honte

Mort in utero – témoignage de Nuran, qui a suivi un parcours individuel chez Agapa

L’annonce

Le 8 avril 2022, je me suis rendu à mon échographie morphologique, un rendez-vous que l’on attend avec impatience, celui où l’on rencontre à nouveau notre bébé, celui on l’on nous confirme le sexe du bébé.

Et pourtant le 8 avril 2022, la gynécologue confirme mes doutes, mon bébé ne vit plus, son cœur s’est arrêté. Des semaines que je ne sentais plus trop ses mouvements, des semaines que je voyais la taille de mon ventre se réduire, des semaines que je tentais de me rassurer, que mon entourage tentait de me rassurer, des semaines qu’au fond de moi j’avais ressenti que mon bébé ne vivait plus.

Lorsqu’elle me l’a annoncé j’ai été comme soulagé une demi-seconde… c’est bon je n’aurais plus à m’inquiéter, mais juste après c’est la douche froide, je n’arrive pas à accepter ce que je suis en train de vivre. Pourquoi moi ! J’ai dû faire quelques choses de mal !

Les jours suivants

Les jours qui ont suivi se sont déroulés à l’hôpital, mon cerveau essaye de rejeter toute information de ce que je suis en train de vivre, comme s’il cherchait à anesthésier la douleur de ce triste évènement. Durant 5 jours, les médecins, infirmières, sage-femme, se relaient pour m’expliquer ce qui a dû se produire, sans certitude, seul l’autopsie pourra révéler, ou non, ce qui a causé la mort de mon bébé.
Le 11 avril j’accouche. Bien que ce soit recommandé, je ne désire pas voir mon bébé, je veux garder en mémoire les images de l’échographie et non les images de son corps sans vie.

Je rentre chez moi, je range ses affaires. Les jours passent, j’ai l’impression que j’accepte bien la situation, que je m’en remets plutôt bien, je me projette même pour une autre grossesse. Pour penser à autre chose, je fais des travaux, je m’occupe l’esprit mais ce n’est plus suffisant, 1 mois passe et là, je vis ce que l’on appelle le contre-coup, j’ai l’impression que de jour en jour mon état s’empire, je me demande si je vais réussir à m’en remettre, je suis partagé entre la tristesse, la colère et la honte. Je culpabilise même d’y avoir cru, de l’avoir annoncé à tout le monde… Je me sens si mal, l’attente des résultats est longue, j’ai besoin de comprendre ce qui m’est arrivé. Mon bébé occupe mon esprit 24h/24, je rêve d’elle, je revois les scènes traumatisantes dans ma tête, impossible de retrouver le sourire, je vis un très très gros chagrin.

Le parcours Agapa

Une assistante sociale de la CAF me contacte et m’explique que j’ai la possibilité de faire appel à l’association AGAPA, spécialisée dans le deuil périnatal. Je les contacte par mail dans un premier temps. Je suis rapidement prise en charge par une accompagnatrice formidable. Elle m’explique très clairement le processus sur 18 séances, avec des exercices à chaque rendez-vous.
Durant le suivi, j’ai traversé 3 phases importantes, la première a fait ressortir toute la tristesse que je vivais, beaucoup de larmes, de colère. S’en est suivi une phase d’apaisement, où j’ai pu bizarrement sublimer ce que j’avais vécu. J’ai pu accompagner mon bébé de façon symbolique, et lui dire au revoir, puis finalement j’ai traversé cette 3ème phase où j’ai pu me pardonner et accepter…

Aujourd’hui

Aujourd’hui je suis fière de moi, même s’il m’arrive d’avoir quelques larmes de tristesse de temps en temps, j’ai surmonté cette douloureuse épreuve pour mon bébé, pour qu’elle ne se sente pas coupable de n’avoir pas pu venir au monde. Je ne connais toujours pas la raison de son décès, mais j’ai compris que ce n’était pas de ma faute.

Les gens fuient souvent le sujet, ou la banalisent, et pourtant c’est l’épreuve la plus dure que j’ai eu à traverser jusqu’à maintenant. Ce bébé a existé, elle est même inscrite à l’état civil, on l’a aimé, et on l’aimera toute notre vie.

Je sais qu’à l’instant où j’écris ce témoignage d’autres femmes sont en train de vivre ce que j’ai vécu, et je veux qu’elles comprennent qu’elles ne doivent pas se taire, leur histoire n’est pas un tabou, elles ne sont pas responsables, ça arrive malheureusement très souvent et sans raison particulière. Elles ont le droit de dire qu’elles vont mal, qu’elles sont tristes et qu’elles sont en colère. Mais surtout j’ai envie de leur dire que le chemin est un peu long, mais on s’en remet, la douleur s’apaise, et l’on en ressort avec une sacrée carapace.

Il faut surtout ne pas rester enfermée dans sa douleur, et ne pas culpabiliser d’avoir envie d’aller mieux, faire le deuil de son bébé c’est aussi une forme de maternité comme me le disait mon accompagnatrice.

J’ai cessé de rester enfermée avec ma douleur

Témoignage de L. qui a suivi un accompagnement individuel suite à 2 IVG.

L’accompagnement proposé par AGAPA m’a beaucoup aidé.
Grâce à mon accompagnante, j’ai cessé de rester enfermée avec ma douleur, mon chagrin, ma colère…
J’ai appris à continuer à vivre différemment avec.
Une carapace est tombée pour laisser de la place au pardon, à l’indulgence, à l’action, à l’amour, à la foi…à la vie quoi !

Nous avons pu discuter sans jugement

Témoignage d’une maman endeuillée qui a participé à un café-rencontre en présentiel

« La soirée a été extrêmement forte en émotions. Mais nous avons pu nous livrer, discuter, raconter nos histoires, se soutenir. C’est incroyable comme chaque histoire est unique. Il y a des similitudes mais elles sont toutes différentes. Mais malheureusement, elles ont toutes le même point commun.

Nous avons pu discuter sans jugement. Nous nous comprenons et comprenons la souffrance d’autrui. Les rencontres sont tellement mieux que de parler à travers son écran.

Ça fait du bien de rencontrer des personnes « comme soi ». Notre entourage a beau être bienveillant, il essaye de nous comprendre… Mais les personnes qui nous comprennent le mieux sont celles qui vivent la même chose.

J’ai vraiment trouvé cette rencontre bénéfique. Merci à toutes les personne que j’ai pu rencontrer ce soir là. »

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J’ai fait des progrès

A. a vécu des arrêts naturels de grossesse et une IVG.
J’ai contacté AGAPA après plusieurs mois de réflexion car j’ai vécu plusieurs fausses couches et une « IVG » mais que je n’avais pas vraiment demandée, j’avais fait une PMA donc je désirais fortement mon bébé, mais j’ai été très malade et un médecin a profité de ma faiblesse.
Bref, je ne savais pas vers quel groupe je devais me tourner ayant vécu 2 évènements traumatisants et pourtant opposés. La culpabilité me ronge depuis longtemps et j’ai besoin de trouver une aide et cela ne peut passer que par des personnes qui connaissent les sujets.

J’ai été reçue par une bénévole qui m’a expliqué le parcours et nous avons réalisé plusieurs séances d’accompagnement où je devais répondre à des questions (préalablement données à l’avance).

Mon accompagnatrice a été très à l’écoute (même sur d’autres sujets) et dans le soutien, jamais de jugement, d’une gentillesse véritable. On a pu faire un travail qui m’a permis de voir les évènements un peu différemment même si je ressens toujours une forte culpabilité et un deuil que je n’arrive pas à faire, j’ai fait des progrès et peut-être le temps aidera, mais je remercie sincèrement mon accompagnatrice qui m’a vraiment soutenue et bien prise en charge et donné des voies pour avancer.

 

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Cela m’a permis de vivre pleinement mes deuils…

K., qui vit au Canada, a été accompagnée par Agapa après ses arrêts naturels de grossesse.
J’ai vécue 2 fausses-couches, une naturelle et l’autre qui s’est terminée en grosse hémorragie et chirurgie…
J’ai ensuite appris que je devrais prendre le chemin d’une clinique de fertilité pour explorer cela et trouver des solutions différentes. J’ai déjà un enfant, que j’ai eu sans problème.
Il y a quelques mois, au début de mon parcours avec Agapa, je n’aurais jamais cru si on m’avait dit que j’allais pouvoir guérir ! Et pourtant, ce parcours m’a permis de vivre pleinement mes deuils et réussir à faire de la place en moi pour le reste.

Aujourd’hui j’ai repris espoir malgré que la vie me fasse des signes inverses… J’ai trouvé en mon accompagnante une personne de confiance et généreuse de vouloir m’aider à surmonter ces épreuves douloureuses. Merci Agapa !

Je vis au Canada et j’ai beaucoup cherché ici à me faire aider mais rien de similaire n’existe. Quand ma marraine m’a parlé d’Agapa j’étais sceptique du suivi à distance mais finalement avec Whatsapp j’ai été totalement comblée et la totalité de mon suivi s’est fait en visio et c’était parfait !

 

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Agapa m’a permis de libérer la parole

Témoignage de P., qui a vécu une IVG

Mon IVG a eu lieu en 1998, 1 an plus tard j’étais à nouveau enceinte.
Lors de la naissance de mon fils je me demandais pourquoi lui et pas l’autre enfant puis la vie a pris le dessus, j’étais très occupée entre mon travail et mon fils, j’ai occulté cet IVG.
Mais 21 ans plus tard un terrible sentiment de culpabilité a fait sont retour, je n’allais vraiment pas bien.

Les échanges avec la personne de Agapa m’ont permis de libérer la parole, de prendre ma juste part de responsabilité mais aussi de me pardonner et de prendre en compte les circonstances atténuantes de l’époque.
Je pense que je porterai ce regret jusqu’à la fin de mes jours mais aujourd’hui je vais de l’avant je ne suis plus en souffrance, je pense avoir fait mon travail de deuil.

Cet enfant qui n’a pu voir le jour fait aussi partie de ma vie.

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témoignage d’un homme face à l’IVG : Agapa m’a permis d’aller de l’avant

Témoignage de A., un homme face à l’IVG

Au début j’ai eu du mal a prendre contact avec l’association Agapa car j’avais honte d’avoir demandé à ma copine d’avorter.
J’ai porté cette honte et fardeau pendant 8 ans. Je l’ai caché a mes proches et ma famille.

Après la première prise de contact par téléphone avec l’association, j’ai décidé de parler de cet avortement à des amis et ensuite à ma famille. Celà m’a libéré de ce fardeau que je porte depuis 8 ans.

J’ai enfoui en moi cette douleur et mauvaise décision, cela m’a totalement bloqué et empêché d’avancer dans ma vie.
Le parcours Agapa m’a permis de me libérer de mes émotions et aller de l’avant, et apprendre à vivre avec cette mauvaise décision au lieu ne pas l’accepter et se voiler la face.

L’ensemble des 18 séances est libérateur. J’ai appris plein de choses sur moi même.
Encore merci à mon accompagnante et cette association.

 

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